Vous le connaissez, Sébastien Barrier ? Artiste associé au Grand T depuis 2015, c’est un curieux, un bavard, un distillateur d’histoires. Entouré d’un homme à la guitare et d’un autre au fusain, il nous invite à le suivre dans un labyrinthe où les mots dits, dessinés, chantés partent en quête de ce qui nous manque…
Il nous a abreuvés pour Savoir enfin qui nous buvons puis proposé une Extraction non filtrée en restitution de Nous Autres. Il était aussi le bonimenteur du Grand Bazar des Savoirs. Il revient et ça fait du bien. Adepte des arts de la parole, il invente une messe sans Dieu, poème à la perte et à la perdition, où il dit ce que nous avons perdu ou craignons de perdre un jour. Le nord, la tête, la foi, l’autre. Son chat. Il raconte ceux qu’ils rencontrent en chemin. Les gens avec leurs vertiges et leurs détours, leurs addictions comme des planètes. Des mots que Benoît Bonnemaison-Fitte relève et dessine au charbon sur une immense page blanche, fresque pariétale des cheminements d’une pensée. Des traces que Nicolas Lafourest teinte de tonalités graves, élevées, mélancoliques ou apaisées. Dans ces méandres si humains, tous trois nous conduisent et nous rassurent.